Bashisha, Helinida, Koina femmes d'une autre Inde

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Longtemps fermé aux étrangers, le Meghalaya dans le nord-est de l’Inde n’est que diversité ; la variété de sa flore et de sa faune sauvage, y est aussi importante que celle des langues et des religions.

Entrer dans cet Etat au relief accidenté c’est mettre les pieds dans un univers féminin. Il n’est pas rare de trouver des femmes vendant des cigarettes, de la viande ou des légumes frais sur des étals improvisés.

Même à Shillong, la capitale dont la population est composée à 70% de khasis, les femmes sont partout. Et pour qui a déjà voyagé dans le sous-continent indien, le contraste avec le reste du pays n’en est que plus frappant.

Ici, pas de mariages arrangés avec une dot à la clef, rendant donc inutiles les avortements sélectifs et l’infanticide féminin. Le Meghalaya est l’état indien ou l’équilibre entre les sexes est le plus préservé.

Cette province est ainsi, à proprement parler un monde de femmes. En effet, installées un peu partout dans l’Etat, les sociétés khasis, garos et jaintias sont régies par une tradition matrilinéaire.

Dans ce système, ce sont uniquement les femmes qui possèdent la terre, et leur héritage revient aux filles et non aux fils.

Chez les Khasis plus particulièrement, c’est à la khaddu, la fille la plus jeune de la famille, que revient le patrimoine familial.

C’est par l’évocation de la vie de trois de ces khaddu, une jeune femme, étudiante d’une vingtaine d’année, Bashisha, une femme plus mûre, Koïna, la quarantaine, et Helinda, la soixantaine, que nous découvrirons une société à part dans une Inde dominée par les hommes…

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