Les 4 vérités - David Lisnard

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Guillaume Daret reçoit David Lisnard, Président de l’association des maires de France et maire LR de Cannes.


C’est le rendez-vous incontournable des cinéphiles… Le Festival de Cannes se poursuit et bat son plein sur la Croisette. Et cette édition prend une dimension politique particulière. Elle sert entre autres de plateforme pour soulever les préoccupations mondiales et les tensions actuelles. En marge des projections, des débats et des tables rondes ont réuni des cinéastes, des activistes et des responsables politiques pour discuter de l'impact du cinéma sur l'opinion publique. Le festival a également honoré des réalisateurs engagés dont les œuvres ont contribué à éveiller les consciences et à mobiliser l'action politique. À mi parcours, quel bilan tirer de cette 77e cérémonie ? « Ce que l’on constate, c’est que le rayonnement artistique du Festival de Cannes […] est aujourd’hui évident. C’est l’événement culturel mondial le plus médiatisé. C’est important pour la France. Il faut savourer un savoir-faire français en matière événementielle » félicite David Lisnard, président de l’association des Maires de France et maire LR de Cannes. Alors que la menace terroriste plane sur l’hexagone, la ville n’a pas lésiné sur les moyens pour sécuriser l’événement. Mais ce n’est pas la seule crainte que redoutait le maire de Cannes : « Il y a également la volonté de certains de parfois instrumentaliser l’événement pour en faire le porte-voix de leurs revendications », explique l’élu. 


Derrière le strass et les paillettes de Cannes, se cache une toute autre réalité. En effet, la ville avoisine les 21% de pauvreté dans certains quartiers, bien en deçà de la moyenne française de 13,8%. Des chiffres alarmants auxquels s’ajoutent une pénurie de fonctionnaires de police que déplore le maire. Un vrai défi donc pour la ville, dont la sécurité est véritablement menacée. « Il nous manque par rapport à il y a 10 ans 52 policiers au commissariat central de police nationale, et 33 enquêteurs. C’est ça qui préoccupe tout au long de l’année, et pas seulement pendant le Festival ». 


En Nouvelle-Calédonie, deux gendarmes ont été retrouvés morts dans des circonstances troublantes. Une enquête de grande envergure a été déclenchée dans la foulée. Les autorités locales ont rapidement mis en place des mesures pour comprendre les causes de cette double tragédie. Les premières investigations ont révélé des indices laissant penser à une possible intervention criminelle, mais plusieurs hypothèses restent à l'étude, notamment celle d'un acte de violence lié à des tensions locales. L'affaire met en exergue les défis sécuritaires auxquels fait face la Nouvelle-Calédonie, un territoire souvent marqué par des conflits sociaux et politiques. Elle a également engendré une réponse rapide des forces de l'ordre et des autorités judiciaires, déterminées à faire la lumière sur cette macabre découverte qui a suscité l’effroi et l’émotion au-delà des frontières. Pour David Lisnard, il faut que « l’ordre soit rétabli ». L’élu cannois a une pensée toute particulière pour les 33 maires de Nouvelle Calédonie, confrontés régulièrement aux catastrophes naturelles ou aux émeutes urbaines.


Nouvelle-Calédonie : quelle sortie de crise ? 


Faut-il retirer cette réforme qui vise à élargir le corps électoral ? À la demande des présidents de régions d’Outre-Mer, c’est une étape cruciale vers une plus grande inclusivité démocratique. Après son adoption par le Sénat le 2 avril dernier, l’Assemblée nationale examine le projet de loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie. Ce texte délicat intervient dans un contexte de négociations tendues entre loyalistes et indépendantistes concernant l'avenir institutionnel de l'archipel. Au Sénat, la méthode employée par le gouvernement a suscité des critiques. « Je pense que cette réforme ne passera même pas le congrès puisqu’il y a eu une volte-face très surprenante du RN qui vote à l’unanimité la réforme, et, deux jours après, se positionne contre. Je pense que l’exécutif et la majorité relative, c’est-à-dire la macronie, vont comprendre qu’ils se sont mis dans une impasse par manque de savoir-faire parce qu’ils ont voulu passer en force », fustige David Lisnard, qui préconise à son tour de « soutenir l’État lorsqu’il veut rétablir l’ordre sur le terrain » et de « prendre l’initiative politique immédiate de discussion avec les forces en présence pour écouter les Kanaks ».

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